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  Le paradis des chevaux







L'alimentation

1°Les aliments: 
Le foin 
Les grains 
Les apports en minéraux... 
 
2°Comment? 
Quelque soient sa race,son âge,et son niveau d'activité,le cheval a besion d'une ration allimentaire adaptée lui assurant à la fois bien-être et performance.Cette rations composée de fourrages,céréales,matières protéiques,minéraux vitamines,fibre et élégo-éléments diffère selon la nature et l'intensité du travail demandé au cheval ! 
 
 
 
Généralités sur l'alimentation du cheval.  
 
 
Le choix de tel ou tel type de nourriture pour votre équidé reposera avant tout sur des critères de qualité. Chacun sait que nous sommes fabriqués de ce que nous mangeons. C'est également vrai pour nos chevaux, qu'ils soient d'agrément, de sport, de travail ou de reproduction. Une alimentation de qualité permet de conserver l'équilibre, l'énergie, la santé, et représente un gage de longévité. 
 
Le cheval est un herbivore dit mono gastrique : il se nourrit exclusivement de végétaux, et son estomac, à l'instar de celui des carnivores et des omnivores, n'est constitué que d'une seule cavité, à l'inverse des ruminants. Sa digestion est donc directe. Il ne régurgite pas son bol alimentaire pour le ruminer. 
 
1.L'alimentation de base. 
~Le foin.~ 
 
Le foin est un élément essentiel de l'alimentation des équidés. Outre son rôle d'apport nutritionnel, il a également un rôle mécanique dans la digestion. Sa composition riche en fibre permet de faciliter le transit par lestage de l'ensemble des éléments ingérés.  
 
Il existe deux types de foins : les foins de graminées, et les foins de légumineuses. Les foins de légumineuses sont en général plus riches en protéines. Le choix dépendra à la fois des besoins protéiques de votre cheval, mais également de ses préférences individuelles.  
 
Par contre, il est absolument fondamental de s'assurer de sa qualité : il devra être frais, brillant, son taux d'humidité correct. Il devra être exempt de toute moisissure ou fermentation. La présence de poussière et de corps étrangers devra être aussi limitée que possible.  
 
 
~Les grains.~  
 
C'est assurément l'avoine qui est le grain le plus utilisé en alimentation équine. Elle constitue la proportion majeure des mélanges de céréales. L'avoine, qu'elle soit noire, blanche ou grise, est modérément riche en protéines et donc mieux adaptée aux besoins du cheval. Elle a également l'avantage d'être appréciée en terme de goût, et d'un coût de revient raisonnable. Elle pourra être distribuée entière, aplatie, trempée ou germée. On veillera à ce qu'elle soit bien lourde et dense, qu'elle soit également brillante et propre.  
 
L'orge possède à peu près les mêmes propriétés que l'avoine. Néanmoins, sa digestion est un peu plus difficile. Elle est jaune et peut être distribuée aplatie ou trempée. Elle est également très utilisée en alimentation équine.  
 
Le maïs se retrouve également fréquemment dans les rations habituellement distribuées. Ses propriétés résident dans ses qualités énergétiques, sa digestibilité et sa richesse en carotène. Il est distribué entier, concassé ou floconné. 
 
Le son de blé est souvent distribué pour ses effets laxatifs. Le blé est à éviter en tant qu'aliment de base car beaucoup trop riche en énergie.  
 
Comme le blé, le seigle ne constitue qu'une faible proportion des mélanges de céréales distribués.  
 
Enfin, le millet est comparable au maïs par ses propriétés nutritives. Néanmoins, il est plus pauvre que lui en carotène et un peu plus difficile à digérer s'il n'a pas été aplati ou écrasé. 
 
Les graines de lin, par ses apports en vitamines et en acides gras, favorisent la qualité des phanères (poils et sabots) ainsi que le transit intestinal. Néanmoins, les apports devront être très modérés, soit un maximum de 1 kg par semaine.  
 
 
~Les apports en minéraux.~ 
 
Un complément alimentaire sous forme de poudre à mélanger à la ration ou sous forme de pierre à lécher pourra être distribué.  
 
 
 
 
 
2.Les quantités à distribuer. 
 
Les quantités dépendent de plusieurs critères et sont variables d'un individu à l'autre. En particulier, la taille de l'animal est un paramètre majeur du dosage alimentaire. On devra également ajuster les quantités en fonction de l'activité et du travail fourni par l'animal. De même, son état physiologique est tout aussi important à considérer : un poulain en croissance ou une femelle gravide auront des besoins supérieurs à ceux d'un vieux hongre. Enfin, les facteurs climatologiques sont loin d'être négligeables : la lutte contre le froid est demandeuse d'énergie.  
 
A titre indicatif, quotidiennement et pour un animal travaillant une heure par jour : un poney adulte mesurant 1,40 m au garrot demandera 2 kg de céréales et 7kg de foin ; un cheval adulte de 1,60 m au garrot demandera 3 kg de céréales et 8 kg de foin ; un cheval de 1,70 m au garrot demandera 4 kg de céréales et 9 kg de foin.  
 
 
 
3.Les modalités de distributionLes repas devront être distribués à heures fixes et régulières. L'idéal est de prévoir deux repas par jour, les horaires étant fixés en tenant compte du travail des animaux.  
 
Dans tous les cas, n'oubliez pas que votre cheval doit pouvoir disposer d'un fourrage de bonne qualité, d'une belle couleur verte, riche en feuille, sans moisissures ni poussières, et doté d'une odeur agréable et appétissante.  
 
 
 
 
 

   
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Modifié en dernier lieu le 1.11.2005
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